Rôles/devoirs de l'enseignant et de l'étudiant
Philippe Martin
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Plan
1. Exemples de raisons sous-jacentes 2. Rôles/devoirs de l'enseignant 3. Rôles/devoirs de l'étudiant 3.1. Avant chaque cours 3.2. Pendant/pour chaque cours 3.3. Après chaque cours 3.4. À propos des retours [feedback] des étudiants 3.4.1. Retours DIRECTS durant la période du cours (+ EEEs en fin d'année scolaire) 3.4.2. EEEs : Évaluations (de l'organisation administrative) des Enseignements par les Étudiants 3.4.3. Nécessité d'une argumentation correcte 3.4.4. À propos de questions Wooclap notées et des devoirs maison
1. Exemples de raisons sous-jacentes
Pour des raisons d'efficacité dans l'apprentissage de nombreuses notions en un temps limité – et préparer les étudiants aux pratiques nécessaires à leurs futurs métiers – l'enseignement à l'université diffère de celui du lycée : il requiert par exemple de la part des étudiants beaucoup plus d'autonomie, d'analyse des contenus donnés, de rigueur et d'efforts.
L'enseignement français est fortement subventionné (i.e., le coût de l'enseignement d'un étudiant est en majorité supporté par les contribuables, plutôt que par les frais d'inscription payés par l'étudiant) et donc
- le but premier de l'école est la satisfaction des attentes sur le long terme des contribuables, des employeurs et des étudiants (→ la qualité et contenu des enseignements), cette satisfaction pouvant s'opposer à la satisfaction à court terme des étudiants ;
- l'étudiant travaille non seulement pour lui-même, mais aussi (par contrat moral) pour les personnes subventionnant son éducation. Que l'étudiant ait pu intégrer sa filière préférée ou pas n'est pas un paramètre pertinent pour ne pas étudier de manière sérieuse : sa décision de s'inscrire est son engagement à ce sérieux (quitte à se réorienter plus tard, lorsqu'en connaissance de cause, suite à ses efforts) pour que la subvention qui lui est donnée ne soit pas plus ou moins gâchée alors qu'elle aurait pu être utile à d'autres personnes.
- Si d'un point de vue uniquement économique,
les étudiants sont parfois vus comme des "clients" et/ou des
"produits" d'une école (privée/publique),
ceux qui paient pour l'enseignement (parents, contribuables, ...) et
ceux qui vont embaucher les étudiants compte tenu (entre autres) de leurs diplômes
peuvent être vus comme des actionnaires de cette école.
Les embaucheurs, mais aussi les étudiants, sont actionnaires de l'école dans le sens où ils veulent maximiser leur retour sur investissement, i.e. la qualité (de l'enseignement) des étudiants sortants de l'école (et donc la renommée de son diplôme et l'employabilité des étudiants) sans forcément faire immédiatement plaisir à ses clients directs, les étudiants.
Comme une entreprise, l'école travaille en premier pour ses actionnaires et en second pour ses clients directs. - Voici quelques chiffres relatifs aux coûts pour l'état
de l'enseignement dans le public
(note : l'état subventionne aussi les écoles privées) :- Coût moyen (pour l'état) d'un élève/étudiant par an,
en France, en 2016, selon le journal Le Monde :
13873 euros pour des études post-bac, 10032 euros dans le secondaire et 6364 euros en primaire. - Coût moyen (pour l'état) d'un étudiant par an, en France,
en 2011, selon KPMG/LeFigaro :
8000 euros à l'université ("les droits d'inscription ne représentent que 2% du montant total des ressources"),
21000 euros dans les grandes écoles. Le chiffre de 8000 euros fut également confirmé en juillet 2017 par
madame la Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal.
De nombreuses statistiques sur l'enseignement en France en 2016 sont accessibles à
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/97/5/depp_rers_2016_614975.pdf.
Le coût d'un M2 à l'université est d'environ 12000 euros pour l'état (300 euros en frais d'inscription),
c'est une des raisons pour lesquelles certaines universités créent des Diplômes d'établissements (DEs ;
frais d'inscription : de 300 à, généralement, 4000 euros). - Le coût (pour l'état) de l'éducation d'un étudiant, i.e. de
5 années pré-lycée (5*6364=31820 euros) + 7 années de lycée (7*10032=70224 euros) + 5 années post-bac (5*13873=69365 euros)
est comparable au coût de 4,7 kg d'or, et donc à la valeur qu'aurait la tête de cet étudiant si elle était en or
(vu que le poids moyen de la tête d'un être humain adulte est de 4,5 à 8 kilos ; le poids du cerveau est de 1,3 à 1,4 kg).
- Coût moyen (pour l'état) d'un élève/étudiant par an,
en France, en 2016, selon le journal Le Monde :
2. Rôles/devoirs de l'enseignant
- Aider l'étudiant à comprendre et apprendre en
- fournissant un support de cours permettant
- de comprendre, retrouver et retenir facilement toutes les informations importantes liées au cours,
ainsi que les mots français et/ou anglais référant à ces notions, et
- d'accéder aux notions reliées.
→ cours structuré, précis et référant à d'autres ressources
→ lorsque possible, usage de définitions et de liens hypertextes
→ durant des CMs, ce support de cours peut être lu et/mais rien ne doit être dicté.
Note : un des avantages des approches "classes inversées" partielles/totales (i.e., la préparation de chaque cours – CM/TD/TP – par les étudiants avant l'occurrence de ce cours) est de conduire à cela – supports de cours contenant toutes les informations importantes, absence de dictée, ... – et donc aussi de permettre à chacun d'appréhender les notions du cours à son rythme. Les CMs, s'ils existent (→ classes inversées partielles), sont alors- encore plus un temps où les étudiants peuvent poser des questions sur les notions qu'ils n'ont pas comprises, avant les TDs/TPs sur ces notions,
- un temps de révision.
- fournissant des exercices (TDs, TPs, QCMs d'entraînement, devoirs à la maison, ...)
permettant à l'étudiant de mieux comprendre les notions importantes et d'évaluer sa compréhension - répondant aux questions des étudiants puis, si possible, en
complétant le support de cours pour répondre par avance à de telles questions.
- fournissant un support de cours permettant
Entraîner l'étudiant à répondre – ou, plus généralement, exposer des informations –
de manière précise, organisée et convaincante (e.g., en demandant des réponses sous forme de preuves).Évaluer des compétences spécialisées et générales ("savoir-agir" et "savoir-être") – et ainsi aussi inciter l'étudiant à acquérir ces compétences – dont
- un apprentissage régulier et suffisant de sa part – et donc aussi sa présence et son attention durant les cours (CMs, TDs, TPs), ainsi que la préparation de ces cours – et lui permettre d'évaluer sa compréhension et sa préparation. Des exemples d'outils qui se sont avérés efficaces pour cela sont les questions Wooclap notées durant les cours et les devoirs maisons post-CM pré-TD. En effet, il s'est avéré que, sans de tels outils, beaucoup d'étudiants travaillent très insuffisamment pendant, après, et en amont de leurs cours, voire ne viennent pas en cours (CM, TDs, TPs). Ils ont alors des difficultés à comprendre ces cours et se trouvent très vite dépassés. Des exercices/questions d'entraînement sont également utiles pour les étudiants qui travaillent régulièrement et utilisent ces exercices/questions, donc pour les étudiants qui ne travaillent pas seulement au dernier moment lorsqu'une note est en jeu.
Hors du rôle de l'enseignant :
- adapter le cours et les évaluations à des étudiants pour qu'ils
aient au moins 10/20 même s'ils
s'ils ne travaillent pas ou, plus généralement, ne jouent pas leurs rôles (cf. section 3) ; - satisfaire des demandes d'étudiants lorsque ces demandes vont à l'encontre de
leur apprentissage ou évaluation, e.g., cf. point précédent ; le faire relève de la démagogie - motiver des étudiants pour qu'ils daignent travailler ou jouer leurs rôles,
lorsque ces
étudiants ne travaillent pas ou ne jouent pas leurs rôles ; - complimenter les étudiants sans que cela soit à juste titre ; cela aussi
relève de la démagogie et
peut avoir des conséquences fort négatives pour les étudiants eux-mêmes (pour un débat composé d'avis à ce sujet,
plutôt qu'une des nombreuses études sur les enfants dont des conclusions importantes sont bien connues,
rechercher via un "Ctrl F" le message de six paragraphes dont le premier commence par "Un ingénieur français"
dans le document ici référé) ; - adapter le contenu, la structure ou la présentation de documents/pages/sections pour qu'ils
soient "jolis" et/ou éviter d'effrayer les étudiants pour qui arriver à se focaliser lorsqu'il
y a plus de 3 lignes par paragraphe ou 3 paragraphes par page devient difficile.
Le contenu, la structure et la présentation de pages/section sont dictés par les relations
sémantiques et structurelles des éléments à présenter. Enlever du contenu de cours (e.g.,
dans des transparents) pour satisfaire les préférences de certains étudiants est contraire aux
buts recherchés : que les étudiants sérieux puissent apprendre tous les éléments à enseigner.
De plus, si certains étudiants sont plus à l'aise avec de l'éclatement des informations sur
de nombreuses pages (et arrivent donc à connecter les morceaux dans leur tête),
d'autres ont besoin que toutes les relations importantes liées à un concept soient centralisées
près de ce concept, afin de pouvoir le comprendre et les mémoriser.
Notes :- La structuration d'un cours en "suites de définitions", lorsqu'elle est possible/naturelle (c'est
par exemple le cas en Architecture des Ordinateurs mais rarement dans des cours de programmation),
- satisfait aux exigences de centralisation, précision, structuration et sérialisation (ne pas introduire de concepts avant de pouvoir le définir avec d'autres concepts déjà présentés), et en même temps,
- conduit généralement à de courts items : le paragraphe (ou la liste de sous-items) pour chaque définition.
- Une méthode complémentaire pour concilier les préférences des étudiants qui "ont besoin d'items courts" (une analogie est qu'ils ont du mal à "distinguer ou se focaliser sur chaque arbre dans une forêt") et les préférences des étudiants qui ont besoin de centralisation est d'offrir aux étudiant la possibilité de contracter certaines sections (en juste leurs titres) ou des définitions (en juste le mot-clé référant au concept défini). Dans le présent document, chaque section est contractable en cliquant sur son titre.
- La combinaison de ces deux méthodes (→ suite de définitions contractables, avec sauvegarde
inter-sessions des contractions effectuées par chaque étudiant) a aussi l'avantage de permettre
aux étudiants de vérifier leur rétention d'information sur chaque définition contractée et donc d'offrir un
support d'apprentissage proche de celui des flashcards (c'est pourquoi l'auteur de ce
document utilise maintenant cette méthode dans ses cours de L1 Informatique).
Malgré cela, l'enseignant n'a bien-sûr pas à utiliser de telles méthodes. Il ne le fait que s'il juge que ses étudiants sérieux peuvent en bénéficier.
- La structuration d'un cours en "suites de définitions", lorsqu'elle est possible/naturelle (c'est
par exemple le cas en Architecture des Ordinateurs mais rarement dans des cours de programmation),
3. Rôles/devoirs de l'étudiant
3.1. Avant chaque cours
- Préparer ce cours (→ préparer le prochain TD et, si indiqué,
le prochain CM ;
→ apprentissage du CM, essai de résolution des exercices du TD ou TP;
ne venez pas en cours sans l'avoir préparé). Ceci sera vérifié via des questions notées.
Raisons :- Venir en cours sans l'avoir préparé fait perdre du temps à l'étudiant.
Par ailleurs, ne pas venir en cours est une perte de ressources/opportunités.
À l'université de La Réunion, depuis juin 2014, l'assiduité de l'étudiant à tous les cours (CMs, TDs, TPs)
est obligatoire, comme cela est d'ailleurs rappelé par la section 2 du règlement général des études. - En effet,
- le cours a relativement peu d'heures pour aborder de nombreuses notions,
- certaines notions sont beaucoup plus facilement comprises ou retenues lorsqu'étudiées au calme, à son rythme.
l'étudiant doit effectuer chez lui les lectures et analyse des documents pointés par ce cours.
Dans le "pur" modèle de la "classe inversée", il n'y a plus de CMs "en live",
l'étudiant les étudie chez lui, puis pose des questions en TD/TP.
- Venir en cours sans l'avoir préparé fait perdre du temps à l'étudiant.
3.2. Pendant/pour chaque cours
- Venir à chaque cours,
avec son ordinateur et le démarrer avant le début du cours pour être opérationnel dès son début.
→ De nombreux cours pourront commencer par un test sur ordinateur,
dès le début du cours ou, s'il y a des questions d'étudiants sur le contenu d'un cours précédent,
dès que ces questions auront été répondues. - Chercher à comprendre les informations fournies – leurs raisons sous-jacentes, leurs relations (causales, de sous-partie, ...) avec d'autres informations – plutôt que de tenter d'apprendre par cœur ; beaucoup de questions d'évaluations sont conçues pour vérifier que ce travail d'analyse/compréhension a été effectué.
- Durant les cours
(y compris durant les CMs, et notamment dans les approches "classe inversée" comme le
rappelle la note du premier paragraphe de la section 2),
poser des questions précises – ou effectuer des remarques précises –
sur tout ce n'a pas été compris après effort d'analyse (et, bien-sûr, la recherche
– dans le cours ou ailleurs – du sens de certains mots s'ils ne sont
pas connus de l'étudiant ou s'il a oublié certaines définitions ; plus généralement,
avant de poser une question, en particulier une question écrite, l'étudiant doit
s'assurer que la réponse n'a pas déjà – explicitement notée ou directement
impliquée – dans le cours). Dans ce cadre, des
types principaux de remarques/questions sont :
- cette phrase conclut que "..." mais, à partir des phrases "...", je n'arrive pas à déduire cela car il me manque une information telle que "..." ;
- cette phrase "..." veut-elle dire que "..." ou que "..." ?
- cette phrase conclut/affirme que "..." mais cela semble être contradictoire avec les phrases "..." car "...".
Si des remarques constructives peuvent être effectuées, il n'y a pas d'excuse pour ne pas les effectuer. Autant une requête du type "je n'ai rien compris à votre cours, réexpliquez-moi tout" est inacceptable, autant des excuses du type "j'aurais trop de questions à poser" ou "j'ai peur de ralentir le cours" sont également inacceptables.
Pour conclure, la "dynamicité" du cours est nécessairement liée à l'implication+feedback des étudiants.
Les questions doivent être posées au plus tôt. E.g., pour des questions sur un contenu de CM, durant le CM, sinon au début du TD ou TP qui le suit.
Les questions orales durant un cours sont préférables aux questions envoyées par e-mail car- elles permettent d'y répondre plus rapidement et, via un échange avec l'étudiant, de manière plus adaptée à lui,
- elles permettent à d'autres étudiants d'écouter les réponses et, si besoin, de poser d'autres questions.
- Faire part sans attendre à l'enseignant de TOUT problème
(e.g. ambiguïté potentielle, erreur typographique, problème de réseau, etc.)
dans un support de cours, une explication ou un devoir.
Pour toute évaluation (devoir, question Wooclap, etc.), si un problème "détecté ou détectable par les étudiants" n'est pas signalé avant ou durant l'évaluation, cela sera pris en compte par l'enseignant dans le cas d'une remontée ultérieure du problème (e.g., une ambiguïté sur un point du cours évalué par une question Wooclap) puisque le problème a soit été considéré "accepté comme négligeable" par les étudiants, soit non détecté par les étudiants (typiquement par manque d'attention et d'analyse lors de leur lecture du cours). Que ce soit durant ou après une évaluation, dans le cas d'une remontée d'un problème supposé, si celui-ci est réel, l'enseignant peut annuler/neutraliser toute ou partie de l'évaluation, sinon l'enseignant peut expliquer aux étudiants pourquoi le problème n'existe pas et ainsi aussi les aider.
Note: dans certaines cultures, les modalités d'enseignements sont différentes (e.g., voir ce document) et
il n'est parfois pas apprécié qu'un étudiant signale de tels problèmes. Pour ce cours (et assez généralement en France), pour accroître l'efficacité de l'enseignement, les retours et la participation des étudiants sont requis. -
Justifier/démontrer ses réponses aux questions orales et, plus généralement,
être précis, comme pour toute demande/réponse technique/scientifique/administrative).
Si la réponse est au tableau, utiliser le plus possible "une preuve", avec des symboles mathématiques
tels que "=>", "=", "∀", "∃", etc. Si la réponse est suffisamment courte/simple pour
ne pas avoir besoin d'être écrite au tableau, utiliser "car" pour signifier "<=", et votre
réponse doit typiquement prendre la forme "... car ...". Plus précisément, en utilisant "car" ou "<=",
une réponse simple doit avoir la forme suivante :
"<ConclusionPréciseEtDoncAussiContextualisée> car (... car (... car)) <Définition/FaitContextualisé>"
(ici, "fait contextualisé" veut dire "avec les informations situant le fait dans l'espace, le temps et
qui l'a relevé/énoncé/écrit/rapporté/..., e.g. telle étude de telle agence gouvernementale).
E.g., à une question du type "quelle heure est-il", plutôt que de répondre "bientôt 2 heures", il est préférable (au moins dans un contexte académique) d'apporter des précisions telles que les suivantes (par ordre décroissant d'intérêt) : "13:50", "heure locale de La Réunion" et "selon ce que m'indique mon téléphone" ou "selon mon estimation par rapport à la position du soleil".
Si la définition utilisée est dans le cours, vous pouvez y référer via la forme "..., de par la définition donnée dans le cours".
L'utilisation de "car ..." doit fournir des détails précis. Ne tentez donc JAMAIS de paraphraser une question pour y répondre. E.g. à des questions telles que "Pourquoi cette opération est bon marché ?" et "Comment résoudre le chômage ?", il est déplacé de respectivement répondre "car elle n'est pas chère" et "en donnant un travail à chacun".
Beaucoup d'étudiants tentent des paraphrases pour répondre. Répondre "Je ne sais pas" est plus honnête et
a donc plus de chances d'inciter un professeur à aider un peu au lieu de directement mettre un 0.
N'oubliez jamais de mentionner les unités pour les nombres auxquels doivent être associés des unités.
Voici le barème utilisé dans ce cours pour noter une réponse à une question orale :- "+++" : réponse correcte et impressionnante pour le niveau de ce cours
- "++" : réponse correcte et meilleure que la moyenne pour le niveau de ce cours
- "+" : réponse correcte, plus précisément le "minimum" attendu de vous.
- "~" : réponse incorrecte (mais pas désastreuse) et
déjà le signe d'une insuffisance certaine dans la préparation du TD/TP ou, plus généralement, dans les
"savoir-agir" et "savoir-être" attendus - "-" : réponse fausse mais pas de circonstances aggravantes
- "--" : réponse fausse et l'étudiant n'a clairement pas lu/préparé/appris son cours
(ceci peut donc inclure le fait de tenter des paraphrases de la question ou
d'oublier de justifier/préciser, notamment lorsque cela a été rappelé)
- "---" : réponse fausse avec circonstances aggravantes ou refus de passer au tableau
- "----" :
- ABI à un TD/TP (Absence Injustifiée à un TD/TP → qui n'a pas été
justifiée auprès de l'enseignant ET de la scolarité.
Pour simplifier la lecture+écriture des tableaux de présence+notation, une case vide correspond à ABI et donc à "----"). - Cette évaluation peut aussi être utilisée en cas de comportement particulièrement négatif.
- ABI à un TD/TP (Absence Injustifiée à un TD/TP → qui n'a pas été
justifiée auprès de l'enseignant ET de la scolarité.
la note de contrôle continu, si cette note n'est pas en adéquation avec ces notes qualitatives
(c'est rare : statistiquement, il y a une bonne adéquation entre les notes quantitatives et
les notes qualitatives). - Utiliser les conventions données et environnements de travail demandés.
Cela inclut l'utilisation d'une souris d'ordinateur sauf si l'étudiant montre que
sa non-utilisation d'une souris ne lui fait pas perdre du temps.
3.3. Après chaque cours
- Refaire les exercices en temps limité.
- Relire chaque cours le soir même, puis 2 ou 3 jours après, puis la semaine suivante.
Selon l'avant-dernière page de ce document d'informations générales pour la Licence 1 à l'UFR ST de l'U.R., chaque heure de cours doit engendrer environ 4h de travail personnel de la part de chaque étudiant.
3.4. À propos des retours [feedback] des étudiants
3.4.1. Retours DIRECTS durant la période du cours (+ EEEs en fin d'année scolaire)
Comme signalé plus haut, un étudiant qui rencontre un problème durant un cours ou relatif à un cours (e.g. problème de connexion ou relatifs au support de cours) doit en faire part sans attendre et directement à l'enseignant de ce cours.
- En faire part à un encadrant administratif au lieu de l'enseignant est
administrativement incorrect car, plus généralement,
- immoral : l'étudiant ne vérifie pas ses hypothèses auprès de la personne concernée, et peut donc effectuer des affirmations incorrectes ; cet acte est alors au mieux une perte de temps pour l'encadrant (puisque celui-ci va devoir retransmettre les affirmations à l'enseignant et éventuellement collecter des informations de sa part) ; suivant les affirmations et le type de communication utilisé, une plainte pour "diffamation privée/publique" peut alors être déposée par l'enseignant ;
- inadéquat pour les problèmes d'ordre pédagogique : de par sa liberté pédagogique, un enseignant-chercheur a le droit (et le devoir moral) "de choisir les méthodes, les exercices, le type de notation qui lui semblent les mieux adaptés pour atteindre les objectifs du programme et faire progresser les élèves", dans le respect de la loi ;
- contre-productif, pour les raisons évoquées ci-dessus. C'est le plus mauvais moyen possible pour initier un dialogue entre les parties concernées (enseignant et étudiants).
- Similairement, les affirmations publiques (par exemple, sur un réseau social) erronées, injurieuses ou discriminatoires (envers un enseignant ou toute autre personne) sont illégales et la personne attaquée peut alors porter plainte ("contre X" ou contre des personnes particulières) pour "diffamation publique" (qui est catégorisé comme "délit" en droit pénal), dans les 6 ans à partir de la proclamation de ces affirmations. Dans un réseau social, même si les auteurs de telles affirmations les enlèvent, la personne attaquée peut souvent dans sa plainte utiliser ses sauvegardes de pages de ces réseaux sociaux car l'encodage ou format de sauvegarde utilisé par divers réseaux sociaux rend très difficile la création de fausses pages de sauvegarde. Enfin, le créateur du réseau social sur lequel ces affirmations ont été effectuées est également pénalement responsable s'il n'a pas respecté son "obligation de moyens" pour i) empêcher ou réduire l'occurrence de diffamations sur le réseau social qu'il a installé, ou ii) conduire au retrait immédiat de ces diffamations dans un délai suffisamment court.
3.4.2. EEEs : Évaluations (de l'organisation administrative) des Enseignements par les Étudiants
Conformément à l'article 23 de l'arrêté du 9 avril 1997 relatif au diplôme d'études universitaires générales, à la licence et à la maîtrise et à la précision du Conseil d'état du du 29 décembre 1997, les EEEs sont obligatoires pour l'ensemble des cours et pour chaque étudiant (la nécessité de l'anonymat des étudiants n'est pas mentionnée dans les textes officiels) et doivent distinguer les questions des 2 types suivants dans deux parties bien distinctes (si les EEEs n'ont pas deux telles sous-parties distinctes, toutes les questions doivent être du 1er type dans la liste ci-dessous, i.e. la seconde partie est optionnelle) :
- les questions concernant la définition et l'organisation administrative de l'ensemble des cours (thème, heures, ...) proposés à une promotion ;
- les questions concernant les éléments pédagogiques du cours (supports de cours,
explications orales, ...) ;
les évaluations relatives à cette partie (et donc les remarques contenues dans cette partie) sont uniquement destinées à (et, légalement, lues par) l'enseignant du cours en question, puisque c'est le seul à pouvoir prendre en compte ces évaluations et même, très souvent, à les interpréter (e.g., affirmations non argumentées ou basées sur une attente de pratiques démagogiques). Plus généralement, même si la loi ne le mentionne pas, pour qu'une remarque puisse être comprise et prise en comptes par l'enseignant, il faut qu'elle soit fournisse une argumentation correcte et constructive. La section 3.4.3 précise ce que cela implique.
Dans la pratique, seul un dialogue (direct ou via un média permettant de respecter l'anonymat des étudiants, e.g. Zoom) peut être effectif. Les étudiants doivent donc signaler directement à leur enseignant tout problème potentiel, aussitôt que possible, comme indiqué plus haut.
C'est pourquoi beaucoup de facultés ne proposent que le questionnaire concernant la définition et l'organisation administrative des cours d'une promotion et laissent les enseignants qui le souhaitent organiser leurs propres sondages sur les éléments pédagogiques de leurs cours.
3.4.3. Nécessité d'une argumentation correcte
Pour qu'une remarque d'un étudiant puisse être prise en compte, il faut qu'elle repose sur des arguments corrects.
- Ceci veut par exemple dire que la remarque doit être basée sur des faits réels, qui sont mentionnés et qui impliquent logiquement la conclusion de la remarque. I.e., la remarque doit être validement argumentée et donc, entre autres, ne doit pas utiliser d'argument fallacieux [fallacy].
- Il faut aussi que la remarque ne soit pas en contradiction avec des objectifs
finaux approuvés.
- E.g., la remarque ne doit pas
- relever d'une attente de démagogie,
- nier le fait qu'à l'université un cours peut/doit encourager un "esprit universitaire" de la part des étudiants, et donc aussi peut/doit reposer sur les caractéristiques d'un "esprit universitaire" : rigueur, autonomie, curiosité intellectuelle, envie d'apprendre, esprit critique pour analyser des idées ou notions de manière approfondie, etc.
- Plus généralement, la remarque doit soit être conforme aux "devoirs de l'enseignant et de l'étudiant", soit prouver que certains de ces devoirs ne sont pas corrects ou qu'il existe une meilleure alternative (les critères d'évaluation utilisés dans cette preuve doivent alors être mentionnés et explicitement exploités).
- E.g., la remarque ne doit pas
Voici une liste d'exemple de problèmes sous-jacents à des remarques non correctes et qui peuvent parfois susciter la même réaction que les remarques connues sous le nom de "perles d'école" ou de "perles du bac". Les exemples (de remarques d'étudiants) donnés ci-dessous sont en italique, délimités par des guillemets (et conservent donc les fautes d'orthographe de leurs sources) et sont parfois abréviés ou factorisés (→ utilisation de "..." et de "/").
- Ne pas vérifier ses hypothèses, ne serait ce qu'en demandant à l'enseignant ou en lisant
le cours ou en lisant ce document. E.g. :
- "l'enseignant est/veut/pense ... car il semble ..."
- à propos d'un 1er devoir maison ne comportant que des questions de cours, i.e. ne demandant que d'avoir lu le support du 1er cours et ne nécessitant pas d'avoir compris une quelconque notion revue en TD pour illustrer une méthode de calcul : "Hors du niveaux de la majorité des éleves", "Très difficile , on dirait des test sur des chapitres non aborder en cours".
- Mentionner – ou agir en se basant sur – des affirmations d'autres personnes. E.g. :
- "Je ne l'ai pas encore fait. Mais on m'en a dit beaucoup de mal"
- "... selon les dires de certains L2".
- Demander de baisser le niveau alors que les seuls pré-requis demandés sont
deux formules élémentaires (plus la règle de 3) qui sont explicitement données dans le
support de cours, qui ont été vues en seconde et normalement revues en terminale.
E.g. :
- "Fait pour les étudiants qui ont suivi spécialité math en terminale"
- "le fais qu'il veulent qu'on n'utilise pas de calculatrice est un peu maladive
car certaines personnes de la licence n'ont pas forcément fait math en
1ere / terminale" !?! D'autant que :
- même au collège, il est difficile d'assimiler les mathématiques à la science des nombres et du calcul,
- plus précisément, comme expliqué dans le cours ici référé par la remarque, i) les exercices donnés sont tels qu'ils ne nécessitent vraiment pas l'utilisation d'une calculatrice lorsque les méthodes indiquées sont appliquées, et ii) ce cours montre justement qu'avec des encodages classiquement utilisés dans les ordinateurs, les résultats de calcul peuvent être faux (e.g., avec ce encodage, 0.2 + 0.3 ne donne pas exactement 0.5) et cela est à prendre en compte.
- quand un étudiant choisit de s'inscrire à l'université, il choisit de (ou s'engage à) apprendre le plus possible et donc à apprendre des techniques complémentaires (plus générales) par rapport à celles qu'il connaît déjà.
Demander indirectement de faire de la démagogie. E.g. :
- "baisser le niveau et/ou temps illimité"
- "on peut être également récompensé par un magnifique 0 si on connaît pas la réponse lors de quelconque interrogation"
- "La méthode éducative Freinet". Une pédagogie pour les enfants, fondée sur leur expression libre (texte libre, dessin libre, "promenades scolaires", etc). À l'université, la pédagogie doit s'appuyer sur les caractéristiques d'un "esprit universitaire" (détails ci-dessous, dans le dernier point de cette liste) tant pour des questions d'efficacité dans l'apprentissage, que pour développer un tel esprit chez les étudiants.
- Déformer des paroles/écrits. E.g. :
- à propos des pré-requis (→ à propos des connaissances qui "devraient" être connus et qui "doivent" donc être rattrapées au plus tôt par les étudiants qui ne les connaîtraient pas encore) : "il prétend que nous avons tous les connaissances pour certaines questions ce qui est totalement faux, du à la réforme du bac de 2021, tous le monde a eu des parcours divers et variés"
- après avoir expliqué que les pages Wikipedia pointées par le cours doivent être lues,
sans essayer de les mémoriser mais suffisamment pour que leurs notions de bases soient
comprises, et que cette compréhension et analyse de texte fait partie du cours :
"Bien que la culture générale soit un point intéressant, elle n'en reste pas moins
détachée du cours donc nous noter sur des choses qui ne font pas partie du cours mais
qu'on peut trouver sur wikipédia (c'est un exemple non exhaustif) est absurde
puisqu'on aurait pas forcément compris la base de la notion".
Aller lire des documents complémentaires au support de cours – par soi-même ou, a fortiori, lorsqu'ils sont pointés par le support de cours comme étant à lire – est normal à l'université !
- Mentir, se contredire, ou contredire les faits. E.g. :
- après un rappel (par écrit et à l'oral) qu'il ne faut sélectionner qu'une seule
réponse pour une question de QCM (→ les questions du type "les deux réponses
précédentes" permettant cela lorsque les "les deux réponses précédentes" sont justes) :
'... question piège. Ce qui semblait être la réponse évidente (la définition
mot pour mot citée du cours) ne l'était pas, la bonne était
"les deux réponses précédentes"' ;
de plus, vu les résultats des étudiants à l'université, un enseignant qui tenterait de piéger ses étudiants irait à l'encontre des intérêts de son université et donc de ses intérêts (contrairement aux "colleurs" des "classes préparatoires aux grandes écoles" qui peuvent utiliser des questions "pièges" pour mieux préparer leurs étudiants aux concours qui les attendent) - même après avoir demandé aux étudiants à presque chaque fin de page s'il y a des choses qu'ils n'ont pas comprises et s'ils ont des questions, et n'ayant généralement pas reçu de réponse : "il serait judicieux de ... interagir avec les étudiants"
- "Si on souhaite avoir zero à l'oral c'est notre problème ! , il n'a pas à nous obligé." C'est sûr. Cependant, de quelle obligation parle cette phrase quelque peu contradictoire puisqu'une évaluation n'étant pas une obligation ? Par ailleurs, dans le cours ici référé, il n'y a pas de note quantitative à l'oral donc pas de "zero à l'oral".
- "évaluations ... utilise cela comme motif de présence pour les CM qui sont normalement non obligatoire." Comme rappelé à l'oral, dans le cours et en section 2, "inciter et évaluer un apprentissage régulier, ..." fait partie du rôle de l'enseignant, et les questions Wooclap ici référées sont un outil efficace pour cela. Comme également rappelé à l'oral, la présence aux CMs est obligatoire à l'université de La Réunion (vote du Conseil d'Administration en juin 2014). Les résultats des questions Wooclap offrent aussi un moyen sans conséquence négative (perte de temps, ...) de contrôler les présences.
- après un rappel (par écrit et à l'oral) qu'il ne faut sélectionner qu'une seule
réponse pour une question de QCM (→ les questions du type "les deux réponses
précédentes" permettant cela lorsque les "les deux réponses précédentes" sont justes) :
'... question piège. Ce qui semblait être la réponse évidente (la définition
mot pour mot citée du cours) ne l'était pas, la bonne était
"les deux réponses précédentes"' ;
- Citer/inventer de faux problèmes. Comme le montre les exemples suivants, ce point
peut rejoindre le point "Ne pas vérifier ses hypothèses" (ou référer à des technologies sans
les connaître). E.g. :
- "le site n'est pas sécurisé". Quel avantage apporterait l'usage de SSL ou TLS pour des pages Web statiques, publiques et dont le contenu est confirmé (→ authentifié) à l'oral ?
- 'le cours seraient beaucoup plus lisible si le site servant de support était plus "joli",
l'absence de css (mise en page) en rend la lecture très cryptique."
La page Web ici référée indexe les supports de cours, utilise du CSS et du
Javascript pour sa présentation (c'est très vite reconnaissable par quelqu'un qui
connaît le CSS), et est conçue pour que toutes les informations
importantes soient toujours visibles et accessibles très rapidement.
Retrouver des informations réparties dans différentes pages ou menus seraient beaucoup plus long. Les phrases et paragraphes sont structurés pour un maximum de précision et clarté. Le fait qu'une présentation soit jolie ou pas n'a pas de rapport avec les critères importants précédents (précision, clarté via la structuration des phrases, visibilité permanente et accès immédiat aux informations importantes). - Ce point peut rejoindre le point "Ne pas vérifier ses hypothèses".
- Citer un ressenti au lieu de fournir la cause de ce ressenti (e.g. un souhait non satisfait)
puis de montrer que cette cause ne contredit pas les "devoirs de l'enseignant et de l'étudiant".
- E.g. : "Trop d'évaluation = STRESSE . Donc il devrait se contenter que d'une eval tous les 2 td minimum et d'arrêter ses qcm qui oblige les gens à venir en CM sachant que ce n'est pas obligatoire"
- Note : ce point rejoint les points "Ne pas vérifier ses hypothèses", "Demander de baisser le niveau" et "Demander indirectement de faire de la démagogie". Plus précisément, les exemples ci-dessus pour ces trois derniers points peuvent généralement être aussi catégorisés dans ce point.
- Impliquer que, pour qu'un étudiant travaille, l'enseignant doit trouver un moyen de motiver
cet étudiant à travailler (comme si un tel rôle pour l'enseignant à l'université
– et, de même, pour l'encadrant d'un étudiant en stage en entreprise – était
possible, souhaitable et normal ; la section 2 précise ceci). E.g. :
- "si l'enseignant ne donne pas envie de s'interesser à son cours comment s'accrocher". 1) L'intérêt d'une matière est indépendant de qui l'enseigne (il n'est bien-sûr pas ici fait référence à l'intérêt personnel de chaque étudiant pour la matière mais à l'intérêt de la matière pour le futur et la culture des étudiants ayant choisi une filière dans laquelle cette matière est enseignée). 2) l'étudiant a choisi sa filière. 3) l'étudiant travaille pour lui-même. Donc, comment l'enseignant pourrait-il avoir une influence sur ces trois points, ou bien, pourquoi l'étudiant laisserait-il un enseignant l'influencer ?
- "il est normal après que les élèves ne viennent plus en cours même s'il s'agit de notre avenir, vous pouviez nous ... motiver". Un summum de l'auto-illusionnement (en ce qui concerne le point ici présenté) ? ChatGPT, par contre, résume bien ce que c'est qu'avoir un "esprit universitaire en tant qu'étudiant" (→ "approche sérieuse, curieuse et engagée envers ses études") et les qualités impliquées (e.g., curiosité, autonomie, esprit critique pour analyser des idées ou notions de manière approfondie, etc.).
- Comme le précédent point, celui-ci rejoint les points "Ne pas vérifier ses hypothèses", "Demander de baisser le niveau" et "Demander indirectement de faire de la démagogie".
3.4.4. À propos des questions Wooclap notées et des devoirs maison
Comme indiqué de manière plus détaillée en section 2, les questions Wooclap notées durant un cours (CMs, TDs, TPs) – et les devoirs maisons post-CM pré-TD – se sont avérés des outils utiles et efficaces pour inciter et évaluer "une attention et un apprentissage qui soient réguliers et suffisants" de la part de bon nombre étudiants, sans lequel ceux-ci se trouvent très vite dépassés.
La sous-section précédente (la 3.4.3) illustre des critiques – non argumentées ou à l'argumentation non correcte – concernant l'usage de tels outils. De plus, les évaluations des Wooclap et DMs ne devraient pas générer de stress, tant par leur contenu que par leurs faibles poids dans la note finale : si un cours a un CT (-> 50% de la note finale), 2 CCs principaux plus des questions Wooclap/DMs, le poids total de ces questions n'est de 1/6 de la note finale. Au contraire, ces questions sont destinées à augmenter la note finale des étudiants, tant par leurs avantages déjà cités sur l'apprentissage, que par le fait que bon nombre d'entre elles préparent aux CCs principaux.
Les questions (de Wooclap ou de DMs) sont adaptées au moment particulier où elles sont posées (CM, TD ou TP). Les décaler à un cours ultérieur serait dommageable autant directement (e.g. cela induirait un retard dans la correction d'interprétations erronées ou incomplètes par certains étudiants) qu'indirectement (e.g. cela réduirait le temps nécessaire pour voir des notions qui doivent être vues ou approfondies dans le cours suivant).